Seiza
Etant aïkidoka, nous pratiquons tous le SEIZA au début et à la fin du cours d’aïkido pour saluer le kamiza (portrait de O Sensei) et notre maître. Est-ce que vous avez envie de savoir beaucoup plus sur le SEIZA ? Si oui, je vous invite vivement à lire ce document très intéressant et instructif à ce sujet. Vous y allez découvrir :
- Dans quel contexte est né le SEIZA ?
- Quelle est la signification du mot SEIZA ?
- Comment se mettre correctement en SEIZA sans et avec hakama ?
- Comment se positionnent les mains en SEIZA?
- Comment effectuer le salut (ZAREI) en SEIZA et pourquoi il faut faire ainsi ?
- Comment est exécuté le ZAREI (salut) du sensei au kamiza en SEIZA et quelles sont les 3 significations de cette procédure de salutation ?
Bonne et agréable lecture !
Traditionnellement, le dojo obéit à des règles concernant son orientation. Le côté honorifique, dit kamiza (littéralement “côté élevé”) est situé face au Sud. Le kamiza (également nommé Shomen) est le plus souvent décoré d’une calligraphie, de sabres, d’un portrait ou de tout autre objet symbolique de la discipline enseignée. L’enseignant s’assied dos au kamiza. C’est aussi de ce côté qu’est placé un invité de marque. Le mur d’en face est le shimoza (littéralement “côté bas”), où sont assis les élèves. Ceux-ci sont rangés selon un ordre coutumier : les élèves les plus anciens sont à la gauche de l’enseignant (à l’Est, donc) (Joseki), les débutants à l’Ouest (Shimoseki). C’est également à l’Ouest que sont placés les visiteurs éventuels, tandis que les assistants de l’enseignant s’asseyent dos au côté Est de la salle.
Cette orientation a une signification symbolique. Assis face au Sud, l’enseignant reçoit en plein la lumière du soleil, qui est la connaissance qu’il doit transmettre. Les élèves, eux, ne peuvent voir cette lumière qu’au travers de la réflexion qu’en offre l’enseignant, qui se doit donc d’être le miroir le plus fidèle possible. Les pratiquants anciens sont du côté du soleil levant : de par leur ancienneté, ils commencent à comprendre les principes essentiels de leur discipline, alors que les débutants sont encore dans l’ombre.
Le placement des invités du côté des débutants est également un héritage historique. Quand il existait de nombreuses écoles concurrentes, mettre les invités du côté des débutants et loin des anciens rendait difficile aux éventuels espions envoyés par les autres écoles de voir les techniques particulières à ce dojo (toutes les techniques étant alors réputées secrètes).
Aujourd’hui, au Japon comme en France, ce sont avant tout des considérations pratiques qui règlent l’orientation du dojo (configuration du bâtiment), et les règles traditionnelles de placement des élèves sont inégalement appliquées selon les disciplines et les enseignants. Ainsi, certains enseignants considèrent que le placement hiérarchique renforce la fierté (l’ego) et doit être évité; d’autres estiment que le pratiquant doit connaître sa juste place dans le dojo et donc respecter le placement.
Source : Wikipedia
Orientation du Dojo
Une des plus grosses difficultés rencontrées par les débutants en aïkido est de retenir les termes en japonais utilisés dans l’aïkido. Comprendre ce que signifie chacun de ces termes japonais aidera amplement au processus d’assimilation du vocabulaire aïkido.
Vous trouverez ici un lexique aïkido classé en ordre alphabétique et complété au fur et à mesure en vue d’en obtenir un le plus exhaustif possible.
Fondé par Morihei Ueshiba, l’aïkido a vu le jour à travers les études de plusieurs sortes d’arts martiaux traditionnels japonais. En fait, l’aïkido est souvent perçu comme une forme d’exercice ou de danse parce que ses mouvements sont chorégraphiques et gracieux.
L’Aïkido est parfois même confondu avec Daito Ryu Aikijutsu. Il est différent dans son essence. Pourtant, son fondateur a attribué sa création de l’aïkido à la voie dont son maître Sokaku Takeda, grand maître du Daito Ryu, a ouvert les yeux sur la nature du Budo.
Pour cet article, voici un petit extrait du livre « AIKIDO : Un art martial, une autre manière d’être » de André PROTIN dont les analyses sur les principes de l’Aïkido sont si pertinentes que je ne peux m’empêcher de les publier ici :
L’Aïkido est un art martial à forte valeur éducative. Il apporte une méthode d’éducation complète tant sur le plan physique que mental car son enseignement est élaboré entre trois pôles : le CORPS, l’ESPRIT et la TECHNIQUE. C’est le caractère indissociable de ces trois éléments qui confère à l’Aïkido sa forte valeur éducative. Il vise à développer à la fois le corps et toutes les facultés humaines dans un esprit d’harmonie.
L’histoire de l’Aïkido en France est à la fois riche, tumultueuse et complexe. Elle est caractérisée par la présence de plusieurs fédérations, associations, cercles, groupes… créés par les maîtres japonais et français. Ils existent en parallèle pendant un certain temps puis disparaissent ou changent leur nom ou se regroupent ou se joignent aux autres organisations.
L’Aïkido est un budo (art martial japonais) créé dans les années 1930 par Morihei Ueshiba.
Comme la plupart des budo modernes (judo, karaté, shorinji kempo, kendo…), il est l’héritier des arts martiaux développés durant les périodes de guerre, qui furent modifiés par les périodes de paix (ère Tokugawa) et la disparition de la classe des samouraïs (restauration de Meiji).
« En Aïkido, l’entraînement n’est pas fait pour devenir plus fort ou vaincre l’adversaire. Non. Il aide à avoir l’esprit de se mettre au centre de l’Univers et de contribuer à la paix mondiale, de faire que tous les êtres humains forment une grande famille. »
« En Aïkido, nous n’attaquons jamais. Si vous voulez frapper le premier, pour obtenir l’avantage sur quelqu’un, c’est la preuve que votre apprentissage est insuffisant, et c’est vraiment vous-même qui a été vaincu. Laissez votre partenaire attaquer, et utilisez son agression contre lui. Ne reculez pas devant une attaque; contrôllez-la avant qu’elle ne débute. La non-violence est la vraie expression de l’Aïkido. »
Morihei UESHIBA