Une comparaison de deux arts martiaux japonais apparemment différents : le Karate-do et l’Aikido
Par Tom Muzila
Cet article est traduit de l’article anglais « Karate-do – Aikido comparison » publié dans le site « Shotokai Karate-do Encyclopedia »
La traduction est réalisée par Jeff de BudoKrd. Merci beaucoup, Jeff !
L’aïkido et le karaté Shotokan sont généralement considérés comme deux « styles » très différents. Ils semblent, en tant qu’arts martiaux, provenir des deux extrémités d’un spectre qui opposerait souplesse et dureté. Cependant, ils partagent de nombreuses similarités.
Bien que les gens interprètent souvent l’aïkido comme un style passif, le maître Steven Seagal qui a vécu au Japon pendant 15 ans et a étudié l’aïkido au dojo principal (centre d’entraînement) à Tokyo s’oppose à cette vision : « Le but fondamental de l’aïkido vient du concept martial original de devoir tuer son adversaire. Tous les aspects spirituels abstraits sont acquis à partir de cette base. Vous devez être capable de tuer et de couper tout ce qui vous unit à la vie pour donner la vie. »
Steven Seagal insiste sur le fait que l’aïkido (real Aikido) peut être extrêmement dangereux. Une personne non entraînée ne sait pas chuter ni comment faire s’il est projeté. Dans un combat réel, cette personne se casserait sûrement une articulation, son dos ou son cou !
A l’opposé le shokotan karaté est perçu comme un art dur et violent. Cependant, par beaucoup d’aspects techniques et spirituels, le shokotan est très doux.
Écrit par Céline RENA, 1er dan ARA
Le nouvel an japonais – oshogatsu – est l’une des fêtes les plus importantes de l’année. A cette occasion, la plupart des japonais posent des congés afin de pouvoir participer à toutes les célébrations qui durent du 1er au 3 janvier.
Les préparatifs
Pour commencer l’année sur de bonnes bases, les japonais font un grand nettoyage de leur maison : ōsōji (大掃除). Ce nettoyage sert de rite de purification. Il est aussi d’usage de régler toutes les affaires en cours et de rembourser ses dettes.
Écrit par Céline RENA, 1er dan ARA
Au Japon, il y a peu de catholique (environ 1% de la population). Cela n’empêche pas les japonais de célébrer Noël. Ces célébrations ont juste une signification différente.
La fête de Noël n’est apparue qu’au début du XXème siècle et se développe de plus en plus depuis quelques années.
Les japonais ne fêtent pas vraiment la naissance du Christ, c’est surtout la légende de Saint-Nicolas qui est célébrée.
Pour eux, c’est l’occasion d’offrir des cadeaux aux enfants et aux enfants uniquement… (Ne sommes-nous pas tous de grands enfants…?). Les cadeaux sont réservés uniquement aux enfants qui croient au Père Noël.
La plupart des familles japonaises ont un arbre de Noël (souvent en plastique) et décorent l’extérieur de leur maison avec des lumières.
Les rues sont illuminées.
Pour les riziculteurs japonais, la culture du riz c’est aussi de l’art.
Au Japon, dans le village de Inakadate, depuis bientôt 20 ans, une curieuse manie prend les riziculteurs. Ils se mettent chaque année à « peindre » dans leurs rizières des personnages ou des scènes géantes sans utiliser le moindre pinceau ou pot de peinture. Ils ont sélectionné des variétés de couleurs différentes (6 au total allant du vert en passant par le jaune jusqu’au pourpre) qu’ils utilisent comme du fil sur un canevas conçu par un programme informatique pour respecter les perspectives. L’article du Times précise l’origine de cette idée née en 1993 pour attirer les touristes. Opération réussie puisque chaque année, plus de 15.000 touristes se pressent vers ce petit village quasiment inconnu il y a vingt ans pour admirer les grandes oeuvres végétales depuis des plateformes surélevées dédiées à la contemplation.